Les choix économiques opérés par le gouvernement non seulement ne sont pas efficaces pour résorber le chômage, mais ils aggravent les conditions de vie des salariés, des jeunes, des retraités, des demandeurs d’emploi : blocage des rémunérations et des pensions, multiplication des plans sociaux, diminution des prestations sociales alors que dans le même temps, des allégements de charges et des exonérations sont offerts aux employeurs sans contreparties.
Dans la fonction publique, c’est la baisse du pouvoir d’achat avec le gel du point d’indice depuis 2010 et l’augmentation des retenues pour pension, les suppressions de postes dans certains services et ministères qui dégradent les conditions de travail. Et des réformes, dont celle de l’organisation territoriale, risquent d’impacter la présence des services publics de proximité, diminuer l’emploi public créant un climat anxiogène chez les agents.
Le 9 avril est une première étape d’un processus de mobilisation des salariés du privé et du public, pour obtenir des créations d’emplois, construire des alternatives aux politiques économiques, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, l’augmentation des salaires (dans le public et le privé) et garantir les retraites, les pensions et les minimas sociaux.
La FSU s’inscrit dans cette mobilisation et appelle les personnels à être en grève et à participer aux manifestations.