Les personnels ont ainsi décidé de renforcer un syndicalisme majoritaire, responsable et combatif, véritable porte parole de nos professions, qui construit avec la majorité des personnels un projet ambitieux pour le service public d’Éducation. Renforcé par ces élections, la FSU le portera avec force et conviction dans le débat public sur l’avenir de l’École.
La FSU reste, malgré le pari que faisait Luc Chatel sur un affaissement de notre représentativité, la première fédération représentative de l’Éducation Nationale. C’était oublier que les 10 syndicats de la FSU dans l’Éducation Nationale se battent chaque jour pour nous, avec au cœur, le sens de nos métiers.
Oui, M. Chatel, la FSU est formée de syndicats représentatifs, et les électeurs viennent de vous le prouver une fois de plus. Le message est clair : ces résultats expriment le rejet des choix budgétaires, des réformes menées depuis 5 ans et des projets du Ministère. Ils traduisent aussi l’urgence d’entendre les aspirations des personnels et la nécessité de construire avec eux les transformations du système éducatif, à l’opposé du mépris et de la dévalorisation dont ils ont été l’objet ces dernières années.
Il va de soi que vos réformes idéologiques, au primaire, au collège, au lycée et dans le supérieur ne correspondent pas à notre volonté d’améliorer le système éducatif de notre pays. Vos réformes n’ont pour finalités que de supprimer des postes, 60 000 en 5 ans, et d’affaiblir l’école publique.
Les agents de l’Éducation Nationale ne sont pas dupes !!!
Malgré les dysfonctionnements multiples de la procédure, nationalement, la FSU a reçu 40,6% des suffrages, au Comité technique Ministérielle (CTM), alors que l’organisation suivante (SE-UNSA) n’est qu’à 20,6%.
Au niveau régional, la liste FSU-CGT, avec 45.81 % des suffrages exprimés , obtient 5 sièges sur 10 au CTA (comité technique académique) .
Dans notre département, au CTDS (comité technique départemental spécial), la FSU obtient 6 sièges sur 10.